Commentaires 0-1 Roman POLANSKI


Cycle Roman POLANSKI (réalisateur)

 

Voir beaucoup de films implique d’en mettre certains au rebut… susceptibles de plaire à d’autres :

  • Repulsion (1965) – Répulsion

    La mise en scène est intéressante, mais l’histoire beaucoup moins d’autant que le jeu de Catherine Deneuve paraît faire la promotion d’une marque de shampoing : YouTube.
    Sens Critique

  • Rosemary’s Baby (1968)

    Le jeu de John Cassavetes est déplorable et celui de Mia Farrow ne vaut guère mieux. L’histoire répète celle de films antérieurs (Nóz w wodzie – Le couteau dans l’eau et Cul-de-sac) et est terriblement bavarde – le pire défaut au cinéma – et donc terriblement ennuyeuse.
    Sens Critique

  • Le locataire (1976)

    Je n’aime pas beaucoup les films dans lesquels le réalisateur joue un rôle important sinon le rôle principal.
    Il est intéressant de voir que le même metteur en scène réalise des films totalement différents selon le contexte de la production. Ici, il s’est soumis à l’équipe du Splendid et le résultat n’est pas terrible d’autant que ce film est terriblement bavard – le pire défaut au cinéma. La furtive scène de masturbation est une concession de plus à l’époque. La psychologie de Roman Polanski reste aussi primaire que dans Chinatown.
    J’abandonne après la scène totalement artificielle où une « bande de copains », sortis de nulle part, s’invite chez Trelkovsky [29’37-35’19].
    Sens Critique
    Roland TOPOR, Le locataire chimérique, 1964 [Partage en ligne].

  • Tess (1979)

    J’abandonne rapidement cette adaptation aussi inconsistante que la romance désuette de l’époque victorienne [12’27]. Contrairement à la publicité l’interprétation de Nastassja Kinski] n’a rien de géniale. Elle est trop conforme à l’esthétique des nymphettes de Bilitis (1977), film de David Hamilton.
    Sens Critique
    Thomas HARDY, Tess d’Uberville, 1891 [Partage en ligne].

  • Tess (2006) [Un film et son époque]

    Serge July rappelle le contexte politique du début des années 80 en omettant de dire naturellement que, adorateur du culte maoïste, il a retourné sa veste pour devenir un patron de presse.
    Le culte de Roman Polanski relève de la même escroquerie d’une époque révolue sauf pour les vieillards qui s’accrochent au pouvoir qui leur reste.
    Guy HOCQUENGHEM, Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary, 1986 [Partage en ligne].

  • Frantic (1988)

    Ce film, produit avec des valeurs sûres (Harrison Ford ou Ennio Morricone), est rapidement ennuyeux car trop invraisemblable pour donner envie d’aller plus loin [22’15]. Ça ressemble fort à une publicité pour Le Grand Hotel de l’Opéra.
    Sens Critique

  • Bitter Moon (1992) – Lunes de fiel

    Je décroche rapidement [12’03] car les situations sont artificielles et le film trop bavard – deux spécialités de Roman Polanski.
    Sens Critique
    Pascal BRUCKNER, Lunes de fiel, 1981 [Partage en ligne]

  • The Ninth Gate (1999) – La neuvième porte

    J’avoue avoir été séduit par le scénario et j’espérais que Roman Polanski fasse mieux que The Fearless Vampire Killers (1967) – Le bal des vampires. Ma déception est à la hauteur de mes attentes. Tout est mauvais et terriblement bavard – le pire défaut au cinéma – et donc terriblement ennuyeux.
    Sens Critique

  • The Pianist (2002) – Le pianiste

    Adrien Brody, qui joue mieux que d’habitude, fut choisi pour son physique selon donc un critère raciste (nez crochu) qui semble avoir échappé à tout le monde. À part ce détail, le film est trop politiquement correct pour être honnête et rapidement ennuyeux [11’14].
    Sens Critique
    Wladyslaw SZPILMAN, Le pianiste, 1998 [Partage en ligne].

  • Le court des grands (2005)

    Les réalisateurs se sont fait plaisir en réalisant un court-métrage pour eux-mêmes. Seul celui de Tony Scott, adaptation d’Ambroce Bierce, a retenu mon attention.
    La prestation de Roman Polanski n’est pas la pire que, mais l’hommage de Polanski à Roman tourne en rond.
    Sens Critique

  • Carnage (2011)

    Cette adaptation, sponsorisée par des institutions, ne fonctionne pas du tout : le père du coupable non seulement traite ses affaires par téléphone chez les parents de la victime, mais s’assoit sur leur table [06’24]. Ce détail irréaliste plombe définitivement le film qui est de plus terriblement bavard.
    Sens Critique
    Yasmina REZA, Le dieu du carnage, 2007 [Partage en ligne].

  • J’accuse (2019)

    Roman Polanski annonce que tous les personnages et événements évoqués dans ce film sont réels, mais il a réalisé un faux décor de l’Hôtel des Invalides avec la tour Eiffel en arrière plan [06’38]. D’emblée, son discours de véracité s’écroule car il a grossièrement confondu la tour Eiffel et le dôme des Invalides. Le supplément illustré du Petit Journal du 13 janvier 1895 montre le vrai décor de la dégradation d’Alfred Dreyfus [lien mort].
    La suite est aussi fantaisiste.
    Cette grossière erreur est malheureusement fréquente de la part des réalisateurs qui oublient que le cinéma n’est pas une copie mais une représentation du réel.
    Sens Critique

  • L’accusé Polanski (2020)

    Le titre de ce complément d’enquête télévisuel annonce la couleur. Il n’apporte rien d’intéressant par rapport à Roman Polanski: Wanted and Desired (2008). L’affaire Charlotte Lewis – peu convaincante – est utilisée à charge contre Roman Polanski : « En tout cas cette plainte a de quoi ternir davantage encore l’image assombrie du réalisateur » [54’34]. La référence au jugement de l’opinion sert la propagande féministe démagogiquement relayée par les médias [58’26].

26/05/2023
Serge LEFORT
Passeur de liens et rédacteur de Monde en Question

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